LUTTER CONTRE LA 'DYS'CRIMINATION DES ENFANTS 'DYS' EN EUROPE

19/06/2007: Anna Záborská présentera mercredi à Strasbourg lors d'une conférence de presse conjointe avec Roberta Angelilli (UEN) une Déclaration écrite visant à lutter contre la "dys"crimination des enfants "dys" (c'est-à-dire dyslexiques, dyspraxiques (*), dysphasiques, dyscalculiques ou souffrant de troubles de l'attention avec ou sans hyperactivité).

La déclaration, co-signée par Madame Panayotopoulos ainsi que par d'autres membres du PE, souligne que plus de 10 pc d'enfants et adolescents sont atteints, à des degrés divers, par ces troubles, qui invalident très tôt la communication et sont encore très mal connus dans plusieurs Etats membres de l'Union européenne.

Le texte souligne que seule une prise en charge précoce, intensive et pluridisciplinaire, soit en milieu scolaire ordinaire avec les aménagements nécessaires, soit en structures spécialisées, permet d'éviter la "dys" crimination de ces enfants.

Le texte demande notamment à la Commission et au Conseil :
  • d'établir une Charte des enfants "dys";
  • de favoriser la reconnaissance des troubles "dys" comme handicap;
  • de promouvoir les meilleures pratiques ayant lieu dans les Etats membres concernant:
  • la précocité du dépistage, du diagnostic et de la prise en charge de ces enfants;
  • la mise en place de structures pédagogiques performantes en milieu ordinaire ou spécialisé;
  • la création de structures d'insertion professionnelle adaptées.
  • d'encourager la création d'un réseau pluridisciplinaire européen pour ces troubles et de favoriser la coordination d'actions transfrontalières des acteurs concernés.

    Conformément à l'article 116 du Règlement du PE, les membres ont jusqu'au 25 octobre 2007 pour co-signer cette déclaration écrite. Afin de ne pas être caduque, la déclaration doit être signée par la moitié au moins des membres qui composent le Parlement.

    La conférence de presse aura lieu de 11h00 à 11h30, salle LOW N -1/201.

    (*) La dyspraxie est parfois qualifiée de "troubles de la coordination" ou de "syndrome de l'enfant maladroit" ("clumsy child syndrom").

CELEBRATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FAMILLE

16/05/2007: Célébration de la Journée Internationale de la Famille: rencontre au Parlement européen sous la présidence de Mme Panayotopoulos-Cassiotou, MdPE.

Le Parlement européen s'est joint aux célébrations relatives à la Journée Internationale de la Famille dans le cadre d'une rencontre organisée aujourd'hui par l'eurodéputée Mme Marie Panayotopoulos-Cassiotou. Cette réunion, qui a été précédée d'une conférence de presse, a réuni des parlementaires, des experts internationaux ainsi que des représentants d'ONG familiales en vue d'aborder deux thèmes très importants pour les familles, à savoir l'éducation des enfants aux médias et la situation financière des familles.

Dr. Ted Baehr, Directeur du magazine MovieGuide (USA) et critique médiatique internationalement reconnu, était l'un des principaux orateurs de cette réunion au cours de laquelle la question de l'impact des médias sur les enfants a été abordée. M. Baehr a présenté des chiffres alarmants démontrant l'addiction considérable des enfants aux médias et l'effet de ces derniers sur le mode de vie des familles: il ressort des statistiques recueillies aux Etats-Unis que les enfants consacrent plus de 63000 heures par an aux médias contre 11000 heures pour l'école. Les parents ne discuteraient quant à eux que deux minutes par jour avec leurs enfants. M. Baehr a souligné le fait que l'adoption d'un comportement sélectif des enfants vis-à-vis des contenus médiatiques dépend avant tout d'une participation et d'une responsabilisation accrue des parents qui doivent assumer pleinement leur rôle éducatif. Il a en outre évoqué l'intérêt d'établir un code éthique auquel pourraient souscrire les entreprises cinématographiques afin d'assurer la qualité de leurs productions d'un point de vue éthique et familial. M. Baehr a enfin souligné que selon de récentes statistiques, les productions cinématographiques véhiculant des valeurs morales rencontreraient plus de succès auprès du public et seraient économiquement plus rentables.

Intervenant sur le thème de la situation financière des familles, M. Laszlo Marki, Vice-président de la Fédération Européenne des Familles Nombreuses, a rappelé le fait que 16% de la population européenne était menacée de pauvreté et a souligné l'importance d'un soutien financier au budget familial étant donné que le coût de la vie ne cesse de s'accroître. Il a ensuite présenté l'appel lancé à la Commission européenne et soutenu par une coalition d'ONG familiales européennes, en faveur d'un taux réduit de TVA pour les produits et les services destinés à l'enfance. M. Marki a en effet rappelé que la Commission européenne, dans le cadre de son action visant à promouvoir des politiques favorables aux familles, s'était engagée à rechercher une base juridique afin d'inclure les couches pour enfants parmi les produits pouvant faire l'objet d'un taux réduit de TVA, à l'instar des protections pour adultes.

Les députés présents se sont engagés à promouvoir la proposition des organisations familiales tant auprès de la Commission européenne qu'auprès de leurs gouvernements respectifs afin de contribuer à créer les conditions nécessaires pour le renouvellement démographique de l'Europe. Mme Panayotopoulos-Cassiotou a déclaré que le succès de cette initiative constituerait un message fort et symbolique de l'intérêt de l'Union européenne pour les familles et les enfants en Europe.

50 ANS DE L'UE: BILAN SOCIAL ET PERSPECTIVES

26/04/2007: Réunion conjointe de l'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance et de l'Intergroupe Comité Quart Monde Européen co-présidée par Mme Panayotopoulos - Cassiotou, MdPE et M. Mendez de Vigo, MdPE.

L'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance et l'Intergroupe Comité Quart Monde Européen ont organisé aujourd'hui au PE à Strasbourg une réunion conjointe qui portait sur l'évolution de la situation sociale et familiale dans l'UE depuis l'établissement des Communautés Européennes ainsi que sur l'intégration de ces dimensions dans les négociations du traité constitutionnel. La rencontre, co-présidée par Mme Panayotopoulos-Cassiotou et M. Mendez de Vigo a réuni des membres du Parlement, des fonctionnaires européens ainsi que des Organisations Non Gouvernementales.

La réunion a mis en exergue le fait que 16% de la population de l'UE vit toujours sous le seuil de pauvreté, les enfants, les migrants, les familles nombreuses, les familles monoparentales ou les personnes handicapées étant particulièrement à risque. Comme l'ont réitéré les intervenants, la pauvreté est un phénomène multidimensionnel qui ne peut se limiter à la seule pauvreté monétaire mais s'étend aux droits de l'homme fondamentaux et inclut les aspects de discrimination, d'exclusion et de limitation des options et des choix.

Au cours de son intervention, Mme Annelise Oeschger, Présidente de la Conférence des OING du Conseil de l'Europe a rappelé les difficultés qui ont précédé l'établissement d'une véritable politique d'inclusion sociale au niveau communautaire. Elle a souligné que l'adoption de la charte sociale européenne en 1989 avait constitué un pas important vers la définition d'une base juridique spécifique en matière de lutte contre l'exclusion sociale et la pauvreté qui s'est concrétisée dans le Traité d'Amsterdam de 1997. Mme Oeschger a rappelé que la Méthode Ouverte de Coordination dans le domaine de l'inclusion sociale constituait un outil fondamental pour l'échange et la diffusion des bonnes pratiques et la définition de politiques orientées vers l'élimination de la pauvreté et des inégalités sur le marché du travail ainsi que sur le plein emploi.

M. Lay, Directeur de la Confédération des Organisations Familiales de l'Union Européenne (COFACE) a indiqué que la pauvreté affectait tout particulièrement les familles et par là même les enfants. Tout en rappelant les activités menées par la COFACE au niveau communautaire, M. Lay s'est félicité de l'engagement croissant de la Commission européenne à promouvoir des politiques favorables à la famille et a insisté sur la nécessité de permettre aux parents de concilier vie professionnelle et vie familiale.

S'agissant de l'intégration de la dimension sociale dans les négociations sur le Traité Constitutionnel, M. Pacheco de la Commission des affaires constitutionnelles a rappelé que cela dépend avant tout des Etats membres et de leur volonté de changer les objectifs pour mettre davantage en avant la situation sociale.

A l'issue de la réunion Mme Panayotopoulos a rappelé que le Conseil européen de printemps qui s'est tenu les 8 et 9 mars a réitéré la nécessité de renforcer la cohésion économique et sociale partout dans l’Union avec une attention particulière sur l'éradication de la pauvreté des enfants. En outre, le Conseil a approuvé la proposition de la Présidence allemande visant à créer une Alliance pour les familles. Selon Mme Panayotopoulos "l'approbation de la création d'une alliance pour les familles constitue un pas supplémentaire dans la prise en compte des familles au sein de l'agenda politique européen et la reconnaissance de leur rôle pour la résolution du problème démographique ainsi que pour le développement économique et social de l'Union." M. Mendez de Vigo a quant à lui souligné la nécessité d'intégrer la dimension sociale dans la nouvelle proposition du Traité constitutionnel et a réitéré l'importance de l'appui que le PE doit fournir par ses propositions à une future Convention intergouvernementale.

PROPOSITIONS POUR DES POLITIQUES EUROPEENNES ADAPTEES AUX ENFANTS: AUDITION PUBLIQUE DU PE SUR LES DROITS DE L'ENFANT

19/04/2007: "L'UE a besoin d'une stratégie globale pour aborder les questions relatives aux enfants" a annoncé le Vice-Président de la Commission Européenne, M. Franco Frattini, tout en indiquant que le Forum européen sur les droits de l'enfant, lancé à l'initiative de la Commission, se réunirait pour la première fois le 4 juin à Berlin.

L'audition qui portait sur " une Stratégie européenne sur les droits de l'enfant", a recueilli la participation de M. Cavada, Président de la Commission LIBE, et de Mme Zaborska, Présidente de la Commission des droits de la Femme, le rapporteur au fond, Mme Angelilli, les rapporteurs pour avis ainsi que des experts d'Organisations internationales et des représentants d'ONG. La rencontre a permis d'aborder plusieurs aspects des droits de l'enfant et leur intégration systématique dans les politiques internes et externes de l'UE.

La députée européenne Mme Marie Panayotopoulos - Cassiotou (PPE-DE, GR) rapporteur pour avis auprès de la Commission des droits de la Femme et de l'Egalité des Genres (qui dispose d'une coopération renforcée avec la Commission LIBE) et Présidente de deux panels de discussion, a souligné que "malgré l'absence d'une base juridique permettant à l'UE d'agir en la matière, des mesures pour la protection des droits de l'enfant et des jeunes sont indispensables pour assurer l'avenir de l'Europe".

L'audition a donné lieu à des discussions sur les droits généraux et spéciaux des enfants ainsi que sur la possibilité d'une consultation des enfants sur les sujets qui les concernent. Les thèmes de l'exclusion sociale, la pauvreté, la violence et l'exploitation des enfants ont donné lieu à des débats très approfondis. Ces phénomènes peuvent être constatés non seulement dans les pays en voie de développement qui bénéficient d'un important soutien communautaire, mais aussi dans les sociétés européennes industrialisées. Cette situation est illustrée par les 19.000 cas de mutilations génitales féminines recensées en Europe ainsi que les 25 millions d'enfants vivant dans la rue dans les pays d'Europe centrale et orientale. Il convient également de noter qu'un enfant sur cinq dans l'UE vit sous le seuil de pauvreté. Les orateurs ont souligné que les " enfants en danger" constituent le nœud du problème qui trouve son origine dans la pauvreté des enfants.

La question du droit à la vie des enfants a elle aussi fait l'objet d'une attention particulière, les orateurs rappelant les menaces existantes aux stades pré et post natal.

A l'issue de l'audition, Mme Panayotopoulos-Cassiotou a déclaré que le Parlement Européen était tenu de proposer des actions spécifiques afin de garantir les droits positifs des enfants à l'éducation, au bien-être et à la santé et affronter les situations d'atteinte à leur dignité, la pauvreté, et les crimes dont ils sont victimes. " Les enfants ont le droit fondamental de grandir harmonieusement dans un environnement familial et de bénéficier de tous types de services par le biais de leurs parents. Ils peuvent ainsi développer leurs compétences et aptitudes personnelles afin qu'à leur majorité, ils puissent contribuer à la société en tant que personnes indépendantes. A la violence, aux mauvais traitements et à l'exploitation des enfants, il faut opposer la tendresse et l'amour, caractéristiques de la vie familiale qui ne devrait en aucun cas être remplacée par l'institutionnalisation et les traitements de masse des problèmes des enfants."

'QUEL AVENIR POUR LES FAMILLES EN EUROPE'

30/03/2007: La députée au Parlement européen et Président de l'intergroupe "Famille et Protection de l'Enfance" du Parlement européen, Madame Marie Panayotopoulos - Cassiotou, a présidé le mercredi 28 mars 2007 au Parlement européen à Bruxelles un séminaire consacré à "l'Avenir des Familles en Europe". Ce séminaire, auquel assistèrent un nombre important de membres du Parlement et de représentants des organisations de la société civile, a accueilli la présidente du comité organisateur du Congrès Mondial de la Famille, Madame Katarzyna Mazela, ainsi que le rapporteur sur la famille du Comité Economique et Social Européen, Monsieur Stéphane Buffetaut.

Dans un premier temps, le séminaire était consacré à une présentation exhaustive du 4e congrès mondial de la famille qui ce tiendra à Varsovie du 11 au 13 mai 2007, sous le titre: "La Famille naturelle - Printemps de l'Europe et du monde". " Nous proposons à l'hiver démographique de l'Europe, le printemps de la famille naturelle." Dans le cadre du congrès mondial, une série d'initiatives permettra à tout participant de mettre ses facultés individuelles au service de la promotion de la famille naturelle, dans le respect de nos compétences respectives." a souligné la Présidente du Comité Organisateur du Congrès. Le Forum Parlementaire qui sera organisé le samedi 11 mai 2007 au Sejm par Madame Panayotopoulos MEP, Madame Záborská MEP et M. Carlo Casini MEP sous la présidence d'honneur du Président du Sejm et assisté par le Forum européen pour les droits de l'Homme et la Famille constituera un moment clé du Congrès.

Pendant le séminaire, au cours duquel intervinrent M. Mario Mauro, Ingo Friedrich, Carlo Casini ainsi que Mme Anna Záborská et Mme Marie Panayotopoulos - Cassiotou, M Stéphane Buffetaut, rapporteur du CESE a présenté son avis sur "La famille et l'évolution démographique". Ce texte, élaboré à la demande de la Présidence allemande du Conseil de l'Union européenne, met l'accent sur le fait que la lutte contre les effets néfastes des changements démographiques requiert une coordination d'un ensemble très vaste de politiques (familiale, sociale, économique, environnementale ou d'égalité) qui pourrait s'exprimer au travers de l'adoption d'un plan d'action au niveau européen. M. Buffetaut propose l'établissement par l'UE d'un "Pacte européen pour la famille" qui réaffirmerait la volonté des Etats de mettre en place des politiques permettant aux européens d'avoir le nombre d'enfants qu'ils désirent. Ces politiques devraient promouvoir un environnement favorable aux familles en prévoyant un plancher de budgets publics consacrés aux enfants et aux familles, des prestations financières directes, des adaptations fiscales ainsi qu'une offre suffisante de services de garde. Enfin, M. Buffetaut a souligné l'utilité d'établir un registre européen des bonnes pratiques en matière de politique familiale et a insisté sur la nécessité d'assurer la permanence et la pérennité des politiques familiales à l'instar de la pratique française.

La résolution adoptée à l'issue du séminaire, rappelle l'importance de reconnaître et de promouvoir le rôle de la famille en tant que cellule fondatrice de la société au travers de laquelle sont véhiculées les valeurs morales, culturelles, spirituelles et matérielles indispensables au maintien de la solidarité intergénérationnelle et de la cohésion économique et sociale. En outre, elle met en exergue l'importance de la structure familiale pour le bon développement des enfants et rappelle que la complémentarité entre les hommes et les femmes doit également s'exprimer au sein de la famille. Enfin, le texte souligne l'importance socio-économique des services procurés dans le cadre de la famille aux enfants ou aux personnes âgées et invite à une meilleure reconnaissance des qualifications acquises ainsi qu'à l'octroi de droits sociaux y compris au niveau de la retraite pour les personnes assumant ce type de responsabilités. Il a été rappelé qu'en l'absence d'un instrument juridiquement contraignant au niveau de l'Union européenne, l'article 12 de la Convention européenne des droits de l'Homme doit être respecté lors de la mise en œuvre des politiques communautaires.

Le débat a été suivi d'une conférence de presse conjointe avec Mme Panayotopoulos-Cassiotou, Mme Anna Zaborska, Monsieur Stéphane Buffetaut (Comité Economique et Social Européen), Mme Katarzyna Mazela (présidente du comité organisateur du congrès mondial de la famille), la Fondation Europa et la Fondation Femina Europa.

SEMINAIRE SUR L'AVENIR DES FAMILLES EN EUROPE

16/03/2007: Marie Panayotopoulos - Cassiotou, Présidente de l'Intergroupe "Famille et protection de l'enfance" du PE, présidera le 28 mars à Bruxelles un séminaire intitulé "Quel avenir pour les familles en Europe ?".

Organisé dans le cadre de la préparation du Congrès Mondial de la Famille, prévu à Varsovie du 11 au 13 mai prochains, ce séminaire permettra d'adopter une résolution sur l'avenir des Familles en Europe.

Parmi les orateurs invités figurent trois membres du Groupe du PPE-DE, Mario Mauro (Italie), Vice-président du Parlement européen, Ingo Friedrich (Allemagne), Président du mouvement "Paneuropa Union" du Parlement européen et Questeur du PE, et José Ribeiro e Castro (Portugal), ainsi que Stéphane Buffetaut, rapporteur du Conseil économique et social européen (CESE) sur la Famille.

Elizabeth Montfort, Présidente de "Femina Europa" et ancien député du Groupe du PPE-DE, et Giorgio Salina, Président de l'Association pour la Fondation Europa, co-organisateurs du séminaire avec Marie Panayotopoulos, s'exprimeront également.

Les ONG intéressées sont également invitées à participer à cette rencontre.

Le séminaire aura lieu de 16h30 à 18h30, dans la salle A5E3 du Parlement européen. Il sera suivi à 19h00 d'une conférence de presse dans la salle PHS 0A50.

ENVIRONNEMENT ET SANTE DE QUALITE POUR LES ENFANTS: REUNION DE L'INTERGROUPE FAMILLE ET PROTECTION DE L'ENFANCE

15/03/2007: L'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance s'est réuni aujourd'hui à Strasbourg au PE pour traiter le sujet " Environnement et Santé de qualité pour les enfants: Composantes essentielles de la future Stratégie européenne sur les droits de l'enfant". La réunion, qui visait à mettre en exergue l'impact des changements environnementaux sur la santé des enfants ainsi que les problèmes médicaux spécifiques auxquels les enfants sont confrontés, a réuni des parlementaires, des représentants de la Commission européenne, de l'Organisation Mondiale de la Santé et des ONG.

Mme Panayotopoulos-Cassiotou a indiqué qu'il ressort de la Communication de la Commission sur la Stratégie européenne pour les droits de l'enfant que plus de dix millions d’enfants de moins de cinq ans meurent chaque année de maladies, qui seraient faciles de prévenir ou de traiter. Un tiers des enfants dans le monde souffrent de malnutrition, vivent dans des conditions déplorables (accès limité à l’eau potable, mauvaise hygiène, pollution à l’intérieur des bâtiments) et n’ont pas accès à la prévention et aux soins médicaux. Or, l'article 24 de la Convention des Nations Unies sur les droits de l'enfant leur reconnaît le droit de jouir du meilleur état de santé possible et de bénéficier de services médicaux et de rééducation.

Se référant au fait que plus de 50 % des médicaments utilisés dans l'UE pour traiter les enfants n’ont pas été testés ni autorisés à une telle fin, le Dr Peter Liese (MPE) a indiqué que le nouveau règlement sur les médicaments pédiatriques impose aux Etats membres de vérifier que les médicaments qui sont mis sur le marché tiennent compte de la spécificité de l'organisme des enfants. Il a insisté sur les dangers des substances chimiques qui affectent beaucoup plus les enfants que les adultes. Enfin, le Dr Liese a rappelé le rôle crucial de l'environnement familial sur la santé et le bien-être des enfants.

Le représentant de la DG SANCO, M. Charles Price, a expliqué que la Commission accordait une grande importance à la protection des enfants en tant que consommateurs et a indiqué que dans le cadre de la nouvelle stratégie de l'Union européenne sur la Santé Publique, dont l'adoption est prévue pour l'été 2007, la Commission s'intéressera particulièrement à la lutte contre le tabagisme, la protection contre les méfaits de l'alcool, et une sexualité responsable. M. Price a souligné que près de 31% des jeunes européens fument et que le tabac constitue l'un des plus grands fléaux médicaux de notre temps. La nouvelle Stratégie pour la santé lancera ainsi un manifeste pour une jeunesse sans tabac ainsi qu'une Stratégie pour la prévention de l'alcoolisme. En outre, des dispositions seront prévues dans le domaine des problèmes médicaux découlant des comportements de surconsommation (ex: obésité) ainsi qu'en matière de santé mentale, les jeunes étant de plus en plus à risque.

Intervenant au nom de l'Organisation Mondiale de la Santé, Mme Lucianne Licari a mentionné que d'après un rapport conjoint de l'Unicef et de l'OMS, 33% des maladies qui touchent les enfants de moins de 5 ans sont causées par les changements environnementaux (maladies respiratoires, allergies, diabète, cancer etc). Elle a indiqué qu'outre les risques médicaux liés à la sédentarité et aux accidents, l'OMS avait identifié comme risques majeurs pour la santé la pollution interne et externe, l'absence d'eau potable et d'hygiène ainsi que la contamination au plomb. Mme Licari a finalement souligné que la collaboration entre toutes les parties prenantes à tous les niveaux, la mise en œuvre d'actions spécifiques et de meilleures synergies entre les politiques environnementales et de santé pourraient contribuer substantiellement à l'amélioration de la qualité de la santé des enfants.

VIDEOS ET JEUX ELECTRONIQUES AU CONTENU VIOLENT: ACTIONS DE LA PRESIDENCE ALLEMANDE

16/03/2007: "Quelles initiatives immédiates la Présidence allemande entend-elle prendre pour réprimer la diffusion de vidéos et de jeux électroniques au contenu violent, étant donné que ce phénomène préoccupe l'ensemble de la société européenne et que les risques provoqués par son extension s'aggravent?

La Présidence estime-t-elle que la répression de la violence et de la diffusion des supports qui incitent à la violence peut aller à l'encontre des règles de la libre concurrence ou de la liberté d'expression?"

En réponse à cette question posée par la députée Mme Panayotopoulos-Cassiotou quant aux initiatives prévues par la Présidence allemande pour lutter contre la propagation de films et de jeux vidéo violents, le Conseil de l'UE a indiqué qu'à l'occasion d'une réunion informelle, qui s'est tenue à Dresde en janvier 2007, les ministres de la justice et des affaires intérieures ont décidé d'établir un relevé des différentes réglementations nationales en la matière. L'inventaire ainsi établi devrait servir de base à une comparaison des normes de protection, des possibilités d'intervention et des sanctions, et fournir aux Etats membres des orientations quant au système idéal qui devrait être mis en œuvre.

La Présidence allemande a déjà élaboré un questionnaire destiné à appréhender la situation juridique existante dans les Etats membres en ce qui concerne les médias qui exaltent la violence. Ce questionnaire, qui porte également sur les interdictions générales visant à assurer la protection de la jeunesse, visera aussi à établir dans quelle mesure le droit à la liberté d'expression est garanti dans les différents systèmes juridiques nationaux. Les réponses des Etats membres attendues pour le mois d'avril, devraient être exploitées durant le premier semestre de 2007 en vue de l'établissement d'une norme de protection qui serait applicable dans toute l'UE.

L'EVALUATION DE L'OFFRE DE SERVICES DE GARDE POUR L'ENFANCE DANS LES ETATS MEMBRES

14/03/2007: La Commission européenne et le Conseil de l'UE ont présenté, lors la session plénière du PE à Strasbourg, les évolutions découlant des engagements pris lors du Conseil européen de Barcelone (2002) quant à l'offre de services de garde pour les enfants.

Lors du débat, l'eurodéputée, Présidente de l'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance, a souligné que "les engagements adoptés lors du Conseil européen de Barcelone sur les services de garde d'enfants n'ont toujours pas été atteints. Seuls 5 Etats membres ont atteint l'objectif d'une offre de services de garde pour 33% des enfants de moins de 3 ans (Belgique, Danemark, France, Suède et Pays-Bas) et 8 Etats membres ont mis à disposition ces services pour 90% des enfants entre 3 ans et l'âge de la scolarité obligatoire (Belgique, France, Pays-Bas, Espagne, Danemark, Italie, Suède, Allemagne)."

L'absence de services de garde en nombre suffisant et à des tarifs abordables constitue non seulement un obstacle à l'intégration économique et sociale des familles économiquement défavorisées mais constitue aussi et surtout un frein majeur à la participation égalitaire des femmes et des hommes sur le marché du travail et à un partage équilibré des tâches entre ceux-ci dans la vie familiale.

Il ressort de plusieurs études que les pays qui mettent en oeuvre de bonnes politiques de conciliation de la vie familiale et de la vie professionnelle offrant la possibilité d'une plus grande participation des femmes au marché du travail, ont des taux de natalité plus élevés.

Face aux besoins variables des familles et aux exigences du marché du travail, les Etats membres devraient davantage encourager la souplesse et la diversité des services de garde afin d'accroître les choix et de répondre aux préférences, aux besoins et aux circonstances spécifiques des parents et des familles.

A cet égard, les hommes et les femmes s'occupant à titre permanent ou provisoire de personnes dépendantes, contribuant ainsi au maintien de la cohésion sociale et du tissu familial, ne devraient pas être pénalisés mais bénéficier d'un statut légal leur conférant des droits sociaux et à la retraite. Ils devraient en outre pouvoir accéder à la formation tout au long de la vie de manière à être en mesure de répondre aux exigences changeantes du marché du travail. Une importance accrue devrait également être accordée à l'expérience et à la reconnaissance des qualifications non formelles qui ont été acquises au travers des soins apportés à l'enfance et aux personnes dépendantes ainsi qu'à leur rôle éducatif.

Mme Panayotopoulos-Cassiotou
a toutefois insisté sur le fait que même lorsqu'ils existent, les services de garde d'enfants ne peuvent être conçus comme un moyen de décharger les parents de leurs responsabilités vis-à-vis de l'éducation des enfants.

A l'issue de son intervention, la députée a rappelé que "l'implication de tous les acteurs et en particulier des employeurs ainsi que la combinaison d'une offre flexible de services de soins à des possibilités de congés familiaux, d'aménagement du temps de travail ainsi qu'à des prestations financières constituent des conditions indispensables à la lutte contre les changements démographiques. Une meilleure utilisation des fonds structurels et l'échange des bonnes pratiques, notamment à travers de la nouvelle Alliance européenne pour les familles proposée par la Présidence allemande, peuvent également contribuer substantiellement à la réalisation des objectifs précités".

CONCILIATION DE LA VIE FAMILIALE AVEC UNE PERIODE D'ETUDES POUR LES JEUNES FEMMES DANS L'UNION EUROPEENNE

22/02/2007: A l'initiative du rapporteur Mme M. Panayotopoulos - Cassiotou une audition publique sera organisée le mardi, 27 février de 10 h30' à 12h 30' dans la salle ASP 3G2 sur son rapport d'initiative relatif à un " cadre réglementaire pour des mesures de conciliation de la vie familiale avec une période d'études pour les jeunes femmes dans l'UE ". L' audition publique se déroulera dans le cadre de la réunion de la Commission des droits de la femme et de l' égalité des genres du PE.

Les études universitaires, la formation professionnelle, les études de troisième cycle et la recherche d'emploi sont des étapes importantes dans la vie des jeunes qui sont étroitement liées à l'évolution accélérée de la technologie et aux besoins du marché du travail. Cependant, le fait que la période d'études s'étende de plus en plus entraîne le renvoi de la décision de fonder une famille à une date ultérieure.

L'augmentation de l'espérance de vie des personnes âgées est souvent citée comme un facteur qui oblige les jeunes, hommes et femmes, qui sont au début de leur carrière de s'occuper des membres plus âgés de la famille.

De nombreux experts et chercheurs dans les domaines de l'évolution démographique, de la conciliation de la vie privée avec la vie professionnelle ainsi qu'en matière d'égalité des genres aborderont les questions relatives à l'impact des changements démographiques sur la formation professionnelle des jeunes ainsi que la meilleure manière d'y faire face. Des représentants du Conseil de l'UE, de la Commission européenne, du Comité économique et social, du Comité des régions, des partenaires sociaux et des Organisations non-gouvernementales participeront également à cette audition.

Mme Panayotopoulos-Cassiotou a déclaré que "le projet de rapport avait pour objectif de proposer des mesures visant à aider les jeunes à concilier leur vie familiale et professionnelle au début de leur carrière de manière à ce qu'ils puissent participer activement à la société".

LA LIGNE EUROPEENNE UNIQUE D'URGENCE TELEPHONIQUE POUR LES ENFANTS DISPARUS EST EN BONNE VOIE

21/02/07: Mme M. Panayotopoulos - Cassiotou, rapporteur à la Commission des droits de la femme sur " une Stratégie européenne pour les droits de l'enfant " et Présidente de l' Intergroupe Famille et Protection de l' Enfance, s'est réjouie de l' initiative de la Commission de mettre le numéro 116000 à la disposition des lignes d' urgence téléphoniques pour les enfants disparus.

Le fait d'établir un numéro d'appel unique pour le signalement des disparitions d'enfants illustre de manière concrète le caractère prioritaire que l'UE et en particulier la Commission, attache aux droits de l'enfant. Les situations de disparitions d'enfants ayant considérablement augmenté ces dernières années (selon les estimations de la police britannique, 70.000 enfants seraient reportés disparus chaque année au Royaume-Uni) plusieurs pays européens se sont déjà dotés de lignes téléphoniques d'urgence destinées aux parents dont les enfants sont reportés disparus.

Compte tenu du caractère souvent transnational des disparitions d'enfants, le fait de réserver un numéro "116000" unique pour un même service dans toute l'Europe, aidera considérablement les parents dont l'enfant disparaît au cours d'un voyage ou de vacances dans un autre pays européen et contribuera à améliorer la coopération entre les services de police pour la localisation des enfants disparus et l'arrestation des coupables. Les Etats membres devraient mettre en oeuvre cette initiative pour la protection des enfants d'ici l'été 2007.

La mise en oeuvre d'une ligne européenne unique d'urgence téléphonique pour les enfants disparus avait déjà fait l'objet de discussions au sein de l'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance. Lors de son intervention à l'occasion de la réunion du mois de septembre 2006, sur la nouvelle Stratégie sur les droits de l'enfant, le Vice-président de la Commission et Commissaire à la Justice, à la liberté et à la Sécurité, M. Franco Frattini, avait favorablement accueilli les suggestions des membres du Parlement en faveur de l'établissement d'une ligne unique d'urgence téléphonique pour les enfants disparus. Le 11 décembre 2006, lors du Conseil "télécommunications", la Commissaire responsable de la société de l'information et des médias, Mme Viviane Reding, a lancé un appel à tous les ministres pour qu'ils œuvrent au progrès rapide de cette proposition de la Commission. Un appel public sera lancé prochainement dans le but d'identifier d'autres services susceptibles de se voir attribuer un numéro commençant par 116.

Mme Panayotopoulos-Cassiotou a déclaré que "la mise en oeuvre de l'initiative 116 pour les enfants disparus est un premier pas vers une plus grande sensibilisation paneuropéenne à la nécessité de protéger les droits de l'enfant. Une coopération étroite entre les Etats membres est nécessaire pour établir un cadre de vie plus sûr pour les familles en Europe. Une telle initiative nous donne de l'espoir pour lutter contre les actions criminelles qui mettent en péril la sécurité de nos enfants".

LES PRIORITES DE LA PRESIDENCE ALLEMANDE POUR LA DEMOGRAPHIE ET LA FAMILLE

24/01/2007: Intervention de Mme Ursula von der Leyen, Ministre fédérale allemande pour la famille, les personnes âgées, les femmes et la jeunesse.
Sur invitation de la députée européenne, Mme Marie Panayotopoulos - Cassiotou (PPE-DE, EL), Présidente de l'Intergroupe "Famille et Protection de l'Enfance", Mme Ursula von der Leyen, Ministre fédérale allemande pour la famille, les personnes âgées, les femmes et la jeunesse, a présenté les priorités de la Présidence allemande pour la démographie et la famille lors d'une rencontre qui s'est déroulée le 23 janvier au PE à Bruxelles. Un grand nombre de membres du Parlement européen, de représentants de la Commission européenne, du Comité Economique et Social Européen et d'Organisations Non Gouvernementales ainsi que des chercheurs ont participé à la réunion.

La Ministre s'est référée aux changements démographiques en Europe et notamment aux défis engendrés aux niveaux économique et social. Elle a indiqué que face à cette situation, la promotion et le renforcement de la famille en tant que facteur de prospérité économique et de solidarité sociale seront une des grandes priorités de la Présidence allemande. L'objectif est de créer les conditions nécessaires pour qu'il y ait plus d'enfants dans les familles et plus de familles dans la société. A cette fin, la Présidence accordera une attention particulière à la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale et notamment au renforcement du rôle des pères et des fils pour améliorer les relations intergénérationnelles. Mme von der Leyen a souligné que l'égalité entre les hommes et les femmes sur le marché du travail dépend en grande partie de la mise à disposition de moyens flexibles de garde et de soins pour la prise en charge des personnes dépendantes.

En vue de la réalisation de ces objectifs, Mme von der Leyen a précisé qu'elle proposerait au Conseil Européen de Printemps l'adoption d'une "Alliance Européenne pour les Familles" dont le but sera d'échanger des idées et des expériences au sein de l'UE sur l'adaptation de la société aux besoins des familles ainsi qu'à élaborer des projets concrets sans pour autant empiéter sur la répartition des compétences entre l'UE et les Etats membres. A cet effet, l'Alliance mettra en place une collaboration structurée avec tous les acteurs concernés et notamment avec la société civile, qui se poursuivra au-delà de la Présidence allemande. La Ministre a en outre mis en exergue l'importance de collecter des données fiables sur la situation des familles et d'élaborer des études transversales qui permettraient une meilleure prise en compte des besoins des familles dans les politiques nationales et communautaires.

A l'occasion du débat, M. Buffetaut du Comité Economique et Social Européen, a présenté une étude, commandée par la Présidence, sur "la famille et les changements démographiques". Mme von der Leyen a concordé avec les conclusions de l'étude quant à la nécessité d'une part, d'assurer la durabilité des mesures prises en faveur de la famille qui doivent transcender les changements politiques et d'autre part, d'échanger des bonnes pratiques en matière de politiques familiales. Face au souci exprimé par certains participants quant à l'instrumentalisation des enfants comme moyen de résoudre le problème démographique, Mme von der Leyen a rappelé que l'objectif recherché par la Présidence était de redonner aux Européens l'envie et le courage d'avoir des enfants non pas pour augmenter les taux de natalité mais en raison du bonheur, de la solidarité et de la cohésion sociale que procure la création d'une famille. Elle a également rejoint les remarques de plusieurs eurodéputés qui ont regretté la perte progressive de la valeur de la famille au sein de l'opinion publique et a indiqué qu'il fallait que les politiques familiales donnent "la possibilité de vivre les valeurs traditionnelles dans un monde moderne".

L'IMPACT DE L'IMMIGRATION SUR LA FAMILLE ET LES ENFANTS

14/12/2006: L'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance au PE, présidé par Mme Marie Panayotopoulos - Cassiotou (EPP-ED, GR), a organisé ce mercredi 13 décembre, conjointement avec l'Intergroupe Comité Quart Monde Européen dirigé par M. Inigo Mendez de Vigo (EPP-ED, ES), une réunion sur le thème de l'immigration à laquelle ont participé un grand nombre de députés européens, des représentants de la Commission Européenne, du Conseil de l'Europe, de l'Office des Nations Unies pour les réfugiés ainsi que des ONG.

Les discussions ont porté plus particulièrement sur le lien existant entre l'immigration et la pauvreté ainsi que sur l'impact de l'immigration sur la famille et les enfants. Les organisations Caritas et PICUM (Plateforme internationale des migrants sans papiers) ont mis en exergue les difficultés sociales et économiques auxquelles les migrants sont confrontés sur le territoire communautaire. Il ressort du troisième rapport de Caritas sur la pauvreté en Europe, présenté lors de la réunion, que les ressortissants de pays tiers, qui représentent environ 20 millions de personnes dans l'UE, sont généralement dans une situation moins favorable que les nationaux communautaires dans les domaines de l'emploi, de l'éducation, de la formation, du logement, de la santé et de participation à la vie publique. La forte incidence d'emplois atypiques (travail temporaire, à temps partiel ou travail non déclaré) parmi les immigrants expose davantage ces personnes à la discrimination et à l'exploitation augmentant ainsi le risque d'exclusion sociale, de marginalisation et de pauvreté. PICUM a également présenté les activités qu'elle mène dans les différents pays européens en vue d'améliorer les conditions de vie des migrants illégaux et garantir le respect de leurs droits.

Mme Agnès Hubert, représentante du Bureau des Conseillers en Politiques Européennes (BEPA) de la Commission Européenne, a indiqué que l'amélioration de la perception publique des immigrants était une condition essentielle pour la promotion de leur intégration économique et sociale et la meilleure utilisation de leur potentiel. Il ressort d'une étude récente du BEPA que l'inversion de l'hostilité de l'opinion publique passe par le développement de nouvelles possibilités de migration légale, le regroupement familial et la réduction du travail illégal. En outre, le rôle des femmes immigrées, qui représentent 54% des migrants de l'UE, doit être davantage promu dans les politiques migratoires et leur intégration économique, sociale et culturelle favorisée. En effet, une meilleure intégration des femmes immigrées contribue à une meilleure intégration de leurs enfants, leur donnant ainsi un bon départ pour participer pleinement à la société en tant que contributeurs et bénéficiaires.

Evoquant l'augmentation de la migration des enfants dans l'UE, y compris celle des mineurs non accompagnés, ainsi que la fragilité dans laquelle ces enfants se trouvent, Mme Tax du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, a insisté sur la nécessité pour les Etats d'adopter, à tous les niveaux du processus d'immigration, des mesures protégeant les intérêts supérieurs de l'enfant. Parmi celles-ci figurent la lutte contre la traite et l'exploitation, la suppression des centres de détention des migrants et leur remplacement par d'autres structures plus adaptées à l'enfance, la nomination d'un tuteur pour les mineurs non accompagnés ou encore la mise en place d'une procédure d'asile adaptée à l'enfance. Le développement de statistiques sur les enfants migrants revêt également un caractère essentiel pour la formulation de politiques plus ciblées.

Soulignant que l'intégration des enfants migrants passait avant tout par leur accès à l'éducation, M. Attuil du Cabinet du Commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, a évoqué les difficultés bureaucratiques existantes dans ce domaine, notamment pour les enfants migrants sans papiers. Il a mentionné que des programmes scolaires spécialisés devraient être adoptés pour l'accueil et l'intégration des enfants migrants dans le but de leur permettre de suivre une scolarité normale et remédier à l'abandon scolaire précoce qui est en constante augmentation.

"LA PROTECTION DES ENFANTS NECESSITE L'ADOPTION DE POLITIQUES DYNAMIQUES."

12/12/2006: A l'occasion de la journée mondiale de l'enfance, l'eurodéputée grecque et Présidente de l'Intergroupe "Famille et Protection de l'Enfance" au PE, Mme Marie Panayotopoulos - Cassiotou, MdPE (PPE-DE, GR) a souligné, lors de son intervention en session plénière du PE, que " la promotion des droits des enfants dans des domaines fondamentaux tels que la survie, la santé et l'éducation ainsi que leur protection contre l'exploitation, les mauvais traitements ou la violence exige une action coordonnée".

Il ressort d'une étude de l'UNICEF que plus de la moitié des enfants dans les pays en développement n'ont pas accès à certains biens élémentaires et à des services indispensables pour leur âge. Ces biens concernent essentiellement le logement, les infrastructures d'hygiène, les soins de santé primaires, l'accès à l'éducation et à l'information, la nourriture et l'eau potable. L'étude fait également état d'un nombre gigantesque d'enfants vivant dans des ménages à bas revenus et forcés de travailler, d'enfants quittant leur domicile en raison de conflits armés, contaminés par différentes maladies ou décédant lors de combats, alors qu'on estime qu'il existe 15 millions d'enfants orphelins du SIDA dans le monde.

La journée du 11 décembre a pour but de rappeler les droits de l'enfant et leurs violations. L'Organisation des Nations Unies, et plus particulièrement l'UNICEF, qui fête aujourd'hui ses 60 ans d'existence, ont fait de la protection de l'enfant une nécessité sociale en s'y attelant de façon responsable. En 1959, l'ONU a adopté la Déclaration sur les droits de l'enfant et a prévu un cadre de protection juridique contre toute forme d'exploitation ou négligence. La Convention sur les droits de l'enfant qui comprend des droits de survie, de développement, de protection et de participation, qui doit encore être signée par plusieurs Etats, a été adoptée en 1989.

Le Conseil de l'Europe a récemment (avril 2006) lancé un programme intitulé " construire une Europe pour et avec les enfants" dont le but est de reconnaître aux enfants des droits en vue de la protection de leur intégrité morale et physique à l'instar des adultes. En outre, la Commission Européenne, au travers de sa récente Communication (juillet 2006) sur " une Stratégie européenne pour les droits de l'enfant", a adopté une approche horizontale et une stratégie globale de protection des droits de l'enfant dans les politiques internes et externes de l'UE.

S'exprimant en faveur de la coordination des actions dans les politiques internes et externes de l'UE, Mme Panayotopoulos-Cassiotou a demandé à chaque Etat membre séparément, de prendre des mesures en faveur de la protection des droits de l'enfant. Elle a souligné que "les enfants ne sont pas uniquement menacés par la pauvreté, l'analphabétisme et les conflits dans les pays tiers mais aussi par des agressions commises dans nos pays développés par des personnes à l'instinct animal et privées de conscience collective."

LA STRATEGIE EUROPEENNE SUR LES DROITS DE L'ENFANT.

07/09/2006: Réunion de l'Intergroupe "Famille et Protection de l'Enfance" – Présentation par le Vice-Président de la Commission européenne M. Franco Frattini de la Stratégie Européenne sur les droits de l'enfant.

L'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance du Parlement Européen s'est réuni hier sous la présidence de la Députée européenne Mme Panayotopoulos - Cassiotou, (PPE - DE, GR) membre du Parti populaire européen, pour se pencher davantage sur la Communication de la Commission sur "une stratégie européenne sur les droits de l'enfant" publiée le 4 juillet 2006.

En présence d’un grand nombre d'eurodéputés, des représentants du Conseil de l'Europe, du Comité Economique et Social Européen, de l'UNICEF et d'Organisations familiales Non Gouvernementales, M. Franco Frattini, Vice-Président de la Commission et Commissaire pour la liberté, la sécurité et la justice a exposé les avancées principales apportées par la Communication et les objectifs de la Commission européenne dans le domaine des droits de l’enfant.

Innovation significative, l’adoption, par la Commission, d’une approche horizontale et d’une stratégie globale qui protègera et promouvra les droits des enfants dans les politiques internes ainsi qu’externes de l'Union européenne a été mise en exergue par le Commissaire européen. Ainsi, un vaste champ de domaines politiques, dont la justice civile et pénale, l'emploi, l'enseignement et la santé, la coopération au développement ou encore la négociation des accords commerciaux, se trouve couvert par cette Stratégie. Grâce à cette initiative, les enfants sont désormais considérés comme des citoyens à part entière, traités sur un pied d'égalité avec les adultes et désormais, leur est donnée la possibilité de participer aux consultations sur les décisions qui les concernent.

Le Commissaire, en exposant le texte, a remarqué que le but de la Commission est surtout de tirer parti des législations et activités existant aujourd’hui en vue d'aboutir rapidement à des résultats concrets en matière de protection des droits des enfants au sein de toutes les politiques européennes. A cet égard, la transparence et la concertation avec les enfants seront des méthodes de travail d’importance majeure pour la Commission. Par ailleurs, le futur coordinateur pour les droits de l'enfant, qui contribuera à l'établissement d'une collaboration étroite entre les 14 Directions Générales de la Commission concernées par la Stratégie et à l'organisation d'un forum permanent sur les droits des enfants, jouera un rôle fondamental. Selon M. Frattini, ce forum constituera une enceinte de discussion entre les autorités publiques et privées des Etats Membres, des Organisations internationales et européennes et des enfants, et sa place sera cruciale pour la reconnaissance et la prise en compte, au niveau national, des besoins et des intérêts des enfants.

Dans une optique plus pratique, M. Frattini a également annoncé aux participants à la réunion de l’Intergroupe, la mise en œuvre de certaines actions spécifiques, telles que l'instauration de lignes téléphoniques européennes d'assistance et d'urgence prévues opérationnelles d'ici fin 2006, la création d'un site internet destiné aux enfants, le soutien aux banques dans la lutte contre l'utilisation des cartes de crédit pour l'achat de matériel pornographique en combinaison avec une meilleure exploitation des actions du programme DAPHNE et la promotion du rôle d'EUROPOL dans la lutte contre les actions criminelles visant des enfants. Par ailleurs, il a indiqué l’intention de la Commission de présenter, courant 2007, une nouvelle Communication sur la lutte contre la pauvreté des enfants dans le cadre de la coopération au développement.

A la suite de la présentation, et quant au rôle de la famille sur le développement normal de l'enfant, le Commissaire a indiqué que la famille relève de la compétence des Etats-membres mais que la Commission a pour but d’encourager, par des mesures adéquates, la cohésion familiale à un niveau européen. S'agissant du parti pédophile aux Pays-Bas sur lequel il a été interpellé par un participant, le Commissaire a noté que malgré le manque de pouvoir d'action directe en la matière, la Commission suivra étroitement, à l'instar du gouvernement hollandais, toute violation éventuelle des droits de l'enfant et prendra les mesures dissuasives nécessaires.

Lors de la Conférence de Presse qui s'est tenue suite à la réunion, Mme Panayotopoulos - Cassiotou a souligné que "cette nouvelle stratégie sur les droits des enfants facilite l'adoption, au niveau national, d'une politique de l'enfance dynamique qui ferait de l'intérêt supérieur de l'enfant un principe directeur de toute action et favoriserait la participation active et responsable des enfants dans la vie familiale et sociale." Enfin, la Députée a mis l’accent sur le rôle majeur que devra prendre le coordinateur pour les enfants et sur la nécessité de créer cette fonction dans tous les Etats membres.

ADULTES ET SOLIDARITES FAMILIALES

06/07/2006: Adultes et solidarités familiales: conciliation vie familiale-vie professionnelle et reconnaissance du travail familial informel: Réunion de l'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance sous la présidence de Mme Panayotopoulos - Cassiotou.
Dans le cadre de la discussion générale sur les relations intergénérationnelles et leur impact sur la vie économique et sociale, la réunion de l'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance qui s'est tenue le mercredi 5 juillet au Parlement Européen à Strasbourg, s'est penchée sur la situation des adultes des générations "pivot", c'est à dire combinant à la fois l'investissement au profit des jeunes et l'accompagnement des anciens. La réunion qui a été animée par des interventions de représentants des organes de l'Union Européenne, du Ministère français de la famille, de la société civile et des ONG, a permis d'échanger des idées sur la meilleure manière de soutenir la conciliation de l'activité professionnelle avec la vie familiale et sur la reconnaissance sociale, économique et éducative du travail familial non rémunéré.

Mme Noora Heinonen, représentant la Présidence finlandaise du Conseil de l'Union Européenne, a exposé les activités prévues pour les six prochains mois en matière de conciliation vie professionnelle-vie familiale en précisant que cette dernière allait se concentrer sur le suivi et la mise en œuvre de la législation communautaire sur l'égalité des chances et la protection des personnes vulnérables. Par ailleurs, elle a présenté le cadre législatif finlandais en la matière.

Présentant les conclusions de la Conférence de la Famille 2006 sur les relations intergénérationnelles, le délégué interministériel à la Famille du Gouvernement français, M. Dominique de Legge, a exposé les nouvelles mesures du Gouvernement français quant à la manière de développer une politique publique en faveur des familles et des aidants familiaux afin de pouvoir répondre aux nouvelles exigences familiales et sociales. Parmi les mesures proposées figurent un congé de soutien familial pour les aidants familiaux, des stages de formation, des mesures de retour à l'emploi, un plan de solidarité grand âge visant à mettre en place des structures d'hébergement temporaire pour les personnes âgées et enfin, un prêt à taux zéro pour les jeunes de 18 à 25 visant à soutenir une dépense liée à l'entrée dans la vie active.

Mme Maryse Huet représentant la Commission Européenne, a rappelé les législations et programmes communautaires existant en matière de conciliation vie professionnelle-vie familiale et d'un partage plus équitable des tâches entre les parents. Elle a mentionné qu'outre les congés familiaux et les services de garde pour enfants et personnes dépendantes déjà prévus, la Commission proposera des mesures entre autres, en faveur de l'accompagnement des enfants au delà de la prime enfance, un soutien aux aidants non professionnels, la création d'un environnement pro-famille dans les entreprises et enfin, la diversité du marché de l'emploi, la flexibilité du temps de travail et des conditions d'occupation professionnelle.

Mme Marielle Helleputte de la Fédération Européenne pour les Femmes actives au Foyer (FEFAF) a rappelé que le travail bénévole effectué en famille ou dans l'associatif au profit des enfants mais aussi des personnes âgées et dépendantes joue un grand rôle dans le maintien du tissu et de la stabilité sociale. Elle a souligné toutefois, que la plupart des réglementations des Etats membres relatives à la conciliation travail-famille accordent davantage la priorité à l'emploi et pénalisent les personnes souhaitant choisir un mode de vie adapté aux besoins de leur famille. Or c'est précisément ce libre choix qui devrait être promu par une reconnaissance de la valeur humaine, culturelle, économique, éducative et sociale du travail familial. Selon Mme Helleputte, cette reconnaissance devrait passer entre autres, par l'ouverture de droits à pension pour le parent au foyer et une aide à la réinsertion professionnelle.

En clôturant la réunion, Mme Panayotopoulos - Cassiotou a indiqué que les gouvernements des Etats membres doivent mesurer l'ampleur des nouvelles responsabilités des adultes de ces "générations pivot" et adopter des politiques sociales reposant sur la famille et la personne humaine de manière à ce que les parents soient libres de mener de front carrière et vie de famille ou de se consacrer à cette dernière tout en pouvant bénéficier des mêmes droits sociaux et de retraite que les travailleurs rémunérés.

L’IMPORTANCE ACCORDEE A LA FAMILLE DANS LES POLITIQUES COMMUNAUTAIRES ET DANS LA CONSTITUTION EUROPEENNE.

16/05/2006: À l’occasion de la Journée mondiale de la famille et se référant à la version actuelle de la Constitution européenne, la députée européenne Marie Panayotopoulos - Cassiotou a insisté sur la nécessité d’apporter un plus grand soutien européen à la famille, au moyen d’une référence constitutionnelle concrète à l’importance de cette institution. S’adressant hier à la séance plénière du Parlement européen à Strasbourg, la députée européenne grecque a notamment déclaré :

"En vue de raviver l’intérêt pour une ratification du traité constitutionnel européen, il serait sans doute opportun d’en adapter le texte de sorte qu’il protège des institutions qui sont les fondements de la civilisation européenne et de l’économie européenne.

Nous célébrons aujourd’hui la Journée mondiale de la famille et constatons à cette occasion que l’immense majorité des femmes et hommes européens continue à fonder des foyers, à protéger l’institution de la famille et à en tirer profit. Les minorités ne doivent pas altérer nos choix.

Il va de soi que la politique familiale doit demeurer du ressort des États membres. Toutefois, la prise en considération d’une dimension familiale dans le cadre des politiques communautaires contribuera à la cohésion de la société et à une compétitivité accrue, tout en limitant des problèmes socio-économiques tels le chômage, la pauvreté ou le manque de productivité.

Au-delà de l’égalité des femmes et des hommes, au-delà des droits de l’enfant, il est nécessaire de reconnaître les difficultés que rencontre la famille, dès sa formation puis dans son évolution : il s’agit en effet des causes essentielles de la crise démographique en Europe.

Pour être accepté par les citoyens européens, le Traité constitutionnel doit accorder la plus grande importance à la famille et aux valeurs traditionnelles européennes."

COMMENT LES FAMILLES FONT-ELLES ENTENDRE LEUR VOIX EN EUROPE

02/05/2006: Mme Panayotopoulos - Cassiotou MEP (EPP-ED, GR) a participé, le mercredi 26 avril, sur invitation de l'Union Nationale des Associations Familiales française (UNAF), à la session de l'Université des Familles portant sur le thème "Comment les familles font-elles entendre leur voix en Europe?".
La session qui était retransmise en direct sur internet, a recueilli les interventions de Mme Panayotopoulos - Cassiotou, de M. Pierre Strobel, Responsable de la Direction de la Recherche, des Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques (DREES) et de Mme Béatrice Houchard, journaliste, auteur de " La famille, une idée neuve en Europe".

Tout en rappelant l'absence d'une politique familiale européenne, le débat interactif a contribué à mettre en exergue l'impact des décisions prises à l'échelle européenne sur la vie des familles, les conséquences de la mobilité sur l'environnement familial et les mesures devant être prises afin de faciliter la libre circulation des travailleurs et de leurs familles. En outre, les discussions ont porté sur les moyens devant être mis en œuvre en vue d'une meilleure prise en compte des besoins des familles, notamment par une participation accrue des Organisations familiales aux processus de prise de décision. A cet égard, les intervenants ont manifesté leur souhait d’une COFACE (Confédération des Organisations Familiales de l'UE) mieux organisée dont la participation aux instances communautaires serait plus dynamique.

Dans son intervention, Mme Panayotopoulos (Député européenne grecque du Groupe PPE-DE) a rappelé la nécessité d'une meilleure intégration de la dimension familiale tant dans les politiques nationales que communautaires et a affirmé que seules des politiques horizontales de soutien et de valorisation de la famille pouvaient permettre de palier à long terme aux conséquences du vieillissement démographique et aux défis socio-économiques qu'il pose. Le renouvellement des générations permettrait de mieux assurer la solidarité intergénérationnelle et d’accroître le potentiel de croissance en apportant une nouvelle dynamique au développement et à la compétitivité européenne. Enfin, il allégera à terme le problème de financement des retraites. Pour ce faire, Mme Panayotopoulos a souligné que les politiques familiales devaient accompagner les familles dans leur désir d’enfants en fournissant, entre autres, un environnement social et de travail favorables (horaires flexibles, protection accrue de la maternité, congés parentaux appropriés, services de soins et de garde, mesures fiscales favorables etc).

Enfin, Mme Panayotopoulos a présenté les activités de l'Intergroupe "Famille et Protection de l'Enfance", qu'elle préside au Parlement Européen, et la manière dont ce dernier peut contribuer à promouvoir les intérêts des familles et des enfants et à défendre leurs droits dans l’Union européenne.

La Conférence s'est clôturée par une séance de réponses aux questions posées par les internautes qui, grâce à la retransmission par internet, avaient eu l'opportunité de suivre les interventions et débats en direct. Sur
le site internet de l'UNAF l'intégralité de la Conférence est mise à disposition des intéressés.

FAMILLE ET PROTECTION DE L'ENFANCE

12/01/2005: Marie Panayotopoulos - Cassiotou MdPE élue Présidente de l'Intergroupe "Famille et protection de l'enfance" au Parlement Européen.
Marie Panayotopoulos-Cassiotou, Député européen, a été élue Présidente de l'Intergroupe "Famille et protection de l'enfance" lors de la réunion constitutive qui s'est tenue le mercredi 12 janvier 2005, au Parlement Européen à Strasbourg.

Les membres de l'Intergroupe "Famille et protection de l'enfance" ont élu à la présidence Marie Panayotopoulos-Cassiotou (GR, PPE) lors de la réunion constitutive qui a marqué la reconstitution de ce forum de discussion créé en 1987 au sein du Parlement Européen. Les députés européens José RIBEIRO E CASTRO (P, PPE), Nathalie GRIESBECK (F, ALDE), Kathy SINNOT (IE, IND), Sylwester CHRUSZCZ (PL, IND), Konrad SZYMANSKI (PL, UEN) ont, quant à eux, été élus Vice-Présidents.

L'Intergroupe a pour but de rassembler des députés européens de toutes nationalités et composantes politiques qui, convaincus de la nécessité de conduire une politique de promotion et de défense des droits de la famille et de l'enfant, visent à faire intégrer la dimension familiale dans toutes les politiques communautaires.

Mme Panayotopoulos-Cassiotou a souligné que "depuis quelques années nous assistons à une véritable prise de conscience européenne du rôle capital de la famille dans la vie de nos sociétés. La stratégie de Lisbonne a fixé l'objectif de faire de l'économie européenne l'économie la plus compétitive au monde capable d'une croissance économique durable accompagnée d'un renforcement de la cohésion sociale d'ici à 2010. Or, il ne peut y avoir de cohésion sociale sans un renforcement de la famille qui est la cellule naturelle et fondamentale de base de la société. Il ne faut pas oublier que les familles doivent faire face à des contraintes croissantes qui affectent la structure familiale: la taille de la famille tend à se réduire et le nombre d'enfants à décroître. Pourtant, selon les statistiques, le désir des citoyens européens d'avoir des enfants dépasse largement le nombre d'enfants nés.

Les députés européens auront l'occasion, dans le cadre de l'Intergroupe, de participer à des débats sur des questions importantes touchant à la famille et à l'enfance et de traduire par des initiatives, au sein des commissions parlementaires dans lesquelles ils siègent, le fruit de leurs réflexions. De cette manière, ils pourront œuvrer pour la consolidation des acquis et l'adoption de mesures familiales et de protection de l'enfance efficaces en vue d'aboutir à une plus grande cohésion sociale."

Mme Panayotopoulos-Cassiotou a précisé que c'est au travers de ces initiatives que les politiques européennes pourront acquérir une dimension familiale et être attentives aux besoins de l'enfance.

Pour mieux parvenir aux buts fixés, l'Intergroupe entend collaborer activement avec de nombreuses organisations familiales ainsi qu'avec la Commission Européenne ou le Comité Economique et Social. Le Président de la Section "Emploi, Affaires sociales et Citoyenneté" de l'ECOSOC, M. Malosse, présent lors de la réunion constitutive, a d'ailleurs affirmé l'intention du Comité de soutenir l'Intergroupe.