LES PRIORITES DE LA PRESIDENCE ALLEMANDE POUR LA DEMOGRAPHIE ET LA FAMILLE

24/01/2007: Intervention de Mme Ursula von der Leyen, Ministre fédérale allemande pour la famille, les personnes âgées, les femmes et la jeunesse.
Sur invitation de la députée européenne, Mme Marie Panayotopoulos - Cassiotou (PPE-DE, EL), Présidente de l'Intergroupe "Famille et Protection de l'Enfance", Mme Ursula von der Leyen, Ministre fédérale allemande pour la famille, les personnes âgées, les femmes et la jeunesse, a présenté les priorités de la Présidence allemande pour la démographie et la famille lors d'une rencontre qui s'est déroulée le 23 janvier au PE à Bruxelles. Un grand nombre de membres du Parlement européen, de représentants de la Commission européenne, du Comité Economique et Social Européen et d'Organisations Non Gouvernementales ainsi que des chercheurs ont participé à la réunion.

La Ministre s'est référée aux changements démographiques en Europe et notamment aux défis engendrés aux niveaux économique et social. Elle a indiqué que face à cette situation, la promotion et le renforcement de la famille en tant que facteur de prospérité économique et de solidarité sociale seront une des grandes priorités de la Présidence allemande. L'objectif est de créer les conditions nécessaires pour qu'il y ait plus d'enfants dans les familles et plus de familles dans la société. A cette fin, la Présidence accordera une attention particulière à la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale et notamment au renforcement du rôle des pères et des fils pour améliorer les relations intergénérationnelles. Mme von der Leyen a souligné que l'égalité entre les hommes et les femmes sur le marché du travail dépend en grande partie de la mise à disposition de moyens flexibles de garde et de soins pour la prise en charge des personnes dépendantes.

En vue de la réalisation de ces objectifs, Mme von der Leyen a précisé qu'elle proposerait au Conseil Européen de Printemps l'adoption d'une "Alliance Européenne pour les Familles" dont le but sera d'échanger des idées et des expériences au sein de l'UE sur l'adaptation de la société aux besoins des familles ainsi qu'à élaborer des projets concrets sans pour autant empiéter sur la répartition des compétences entre l'UE et les Etats membres. A cet effet, l'Alliance mettra en place une collaboration structurée avec tous les acteurs concernés et notamment avec la société civile, qui se poursuivra au-delà de la Présidence allemande. La Ministre a en outre mis en exergue l'importance de collecter des données fiables sur la situation des familles et d'élaborer des études transversales qui permettraient une meilleure prise en compte des besoins des familles dans les politiques nationales et communautaires.

A l'occasion du débat, M. Buffetaut du Comité Economique et Social Européen, a présenté une étude, commandée par la Présidence, sur "la famille et les changements démographiques". Mme von der Leyen a concordé avec les conclusions de l'étude quant à la nécessité d'une part, d'assurer la durabilité des mesures prises en faveur de la famille qui doivent transcender les changements politiques et d'autre part, d'échanger des bonnes pratiques en matière de politiques familiales. Face au souci exprimé par certains participants quant à l'instrumentalisation des enfants comme moyen de résoudre le problème démographique, Mme von der Leyen a rappelé que l'objectif recherché par la Présidence était de redonner aux Européens l'envie et le courage d'avoir des enfants non pas pour augmenter les taux de natalité mais en raison du bonheur, de la solidarité et de la cohésion sociale que procure la création d'une famille. Elle a également rejoint les remarques de plusieurs eurodéputés qui ont regretté la perte progressive de la valeur de la famille au sein de l'opinion publique et a indiqué qu'il fallait que les politiques familiales donnent "la possibilité de vivre les valeurs traditionnelles dans un monde moderne".

L'IMPACT DE L'IMMIGRATION SUR LA FAMILLE ET LES ENFANTS

14/12/2006: L'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance au PE, présidé par Mme Marie Panayotopoulos - Cassiotou (EPP-ED, GR), a organisé ce mercredi 13 décembre, conjointement avec l'Intergroupe Comité Quart Monde Européen dirigé par M. Inigo Mendez de Vigo (EPP-ED, ES), une réunion sur le thème de l'immigration à laquelle ont participé un grand nombre de députés européens, des représentants de la Commission Européenne, du Conseil de l'Europe, de l'Office des Nations Unies pour les réfugiés ainsi que des ONG.

Les discussions ont porté plus particulièrement sur le lien existant entre l'immigration et la pauvreté ainsi que sur l'impact de l'immigration sur la famille et les enfants. Les organisations Caritas et PICUM (Plateforme internationale des migrants sans papiers) ont mis en exergue les difficultés sociales et économiques auxquelles les migrants sont confrontés sur le territoire communautaire. Il ressort du troisième rapport de Caritas sur la pauvreté en Europe, présenté lors de la réunion, que les ressortissants de pays tiers, qui représentent environ 20 millions de personnes dans l'UE, sont généralement dans une situation moins favorable que les nationaux communautaires dans les domaines de l'emploi, de l'éducation, de la formation, du logement, de la santé et de participation à la vie publique. La forte incidence d'emplois atypiques (travail temporaire, à temps partiel ou travail non déclaré) parmi les immigrants expose davantage ces personnes à la discrimination et à l'exploitation augmentant ainsi le risque d'exclusion sociale, de marginalisation et de pauvreté. PICUM a également présenté les activités qu'elle mène dans les différents pays européens en vue d'améliorer les conditions de vie des migrants illégaux et garantir le respect de leurs droits.

Mme Agnès Hubert, représentante du Bureau des Conseillers en Politiques Européennes (BEPA) de la Commission Européenne, a indiqué que l'amélioration de la perception publique des immigrants était une condition essentielle pour la promotion de leur intégration économique et sociale et la meilleure utilisation de leur potentiel. Il ressort d'une étude récente du BEPA que l'inversion de l'hostilité de l'opinion publique passe par le développement de nouvelles possibilités de migration légale, le regroupement familial et la réduction du travail illégal. En outre, le rôle des femmes immigrées, qui représentent 54% des migrants de l'UE, doit être davantage promu dans les politiques migratoires et leur intégration économique, sociale et culturelle favorisée. En effet, une meilleure intégration des femmes immigrées contribue à une meilleure intégration de leurs enfants, leur donnant ainsi un bon départ pour participer pleinement à la société en tant que contributeurs et bénéficiaires.

Evoquant l'augmentation de la migration des enfants dans l'UE, y compris celle des mineurs non accompagnés, ainsi que la fragilité dans laquelle ces enfants se trouvent, Mme Tax du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, a insisté sur la nécessité pour les Etats d'adopter, à tous les niveaux du processus d'immigration, des mesures protégeant les intérêts supérieurs de l'enfant. Parmi celles-ci figurent la lutte contre la traite et l'exploitation, la suppression des centres de détention des migrants et leur remplacement par d'autres structures plus adaptées à l'enfance, la nomination d'un tuteur pour les mineurs non accompagnés ou encore la mise en place d'une procédure d'asile adaptée à l'enfance. Le développement de statistiques sur les enfants migrants revêt également un caractère essentiel pour la formulation de politiques plus ciblées.

Soulignant que l'intégration des enfants migrants passait avant tout par leur accès à l'éducation, M. Attuil du Cabinet du Commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, a évoqué les difficultés bureaucratiques existantes dans ce domaine, notamment pour les enfants migrants sans papiers. Il a mentionné que des programmes scolaires spécialisés devraient être adoptés pour l'accueil et l'intégration des enfants migrants dans le but de leur permettre de suivre une scolarité normale et remédier à l'abandon scolaire précoce qui est en constante augmentation.

"LA PROTECTION DES ENFANTS NECESSITE L'ADOPTION DE POLITIQUES DYNAMIQUES."

12/12/2006: A l'occasion de la journée mondiale de l'enfance, l'eurodéputée grecque et Présidente de l'Intergroupe "Famille et Protection de l'Enfance" au PE, Mme Marie Panayotopoulos - Cassiotou, MdPE (PPE-DE, GR) a souligné, lors de son intervention en session plénière du PE, que " la promotion des droits des enfants dans des domaines fondamentaux tels que la survie, la santé et l'éducation ainsi que leur protection contre l'exploitation, les mauvais traitements ou la violence exige une action coordonnée".

Il ressort d'une étude de l'UNICEF que plus de la moitié des enfants dans les pays en développement n'ont pas accès à certains biens élémentaires et à des services indispensables pour leur âge. Ces biens concernent essentiellement le logement, les infrastructures d'hygiène, les soins de santé primaires, l'accès à l'éducation et à l'information, la nourriture et l'eau potable. L'étude fait également état d'un nombre gigantesque d'enfants vivant dans des ménages à bas revenus et forcés de travailler, d'enfants quittant leur domicile en raison de conflits armés, contaminés par différentes maladies ou décédant lors de combats, alors qu'on estime qu'il existe 15 millions d'enfants orphelins du SIDA dans le monde.

La journée du 11 décembre a pour but de rappeler les droits de l'enfant et leurs violations. L'Organisation des Nations Unies, et plus particulièrement l'UNICEF, qui fête aujourd'hui ses 60 ans d'existence, ont fait de la protection de l'enfant une nécessité sociale en s'y attelant de façon responsable. En 1959, l'ONU a adopté la Déclaration sur les droits de l'enfant et a prévu un cadre de protection juridique contre toute forme d'exploitation ou négligence. La Convention sur les droits de l'enfant qui comprend des droits de survie, de développement, de protection et de participation, qui doit encore être signée par plusieurs Etats, a été adoptée en 1989.

Le Conseil de l'Europe a récemment (avril 2006) lancé un programme intitulé " construire une Europe pour et avec les enfants" dont le but est de reconnaître aux enfants des droits en vue de la protection de leur intégrité morale et physique à l'instar des adultes. En outre, la Commission Européenne, au travers de sa récente Communication (juillet 2006) sur " une Stratégie européenne pour les droits de l'enfant", a adopté une approche horizontale et une stratégie globale de protection des droits de l'enfant dans les politiques internes et externes de l'UE.

S'exprimant en faveur de la coordination des actions dans les politiques internes et externes de l'UE, Mme Panayotopoulos-Cassiotou a demandé à chaque Etat membre séparément, de prendre des mesures en faveur de la protection des droits de l'enfant. Elle a souligné que "les enfants ne sont pas uniquement menacés par la pauvreté, l'analphabétisme et les conflits dans les pays tiers mais aussi par des agressions commises dans nos pays développés par des personnes à l'instinct animal et privées de conscience collective."

LA STRATEGIE EUROPEENNE SUR LES DROITS DE L'ENFANT.

07/09/2006: Réunion de l'Intergroupe "Famille et Protection de l'Enfance" – Présentation par le Vice-Président de la Commission européenne M. Franco Frattini de la Stratégie Européenne sur les droits de l'enfant.

L'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance du Parlement Européen s'est réuni hier sous la présidence de la Députée européenne Mme Panayotopoulos - Cassiotou, (PPE - DE, GR) membre du Parti populaire européen, pour se pencher davantage sur la Communication de la Commission sur "une stratégie européenne sur les droits de l'enfant" publiée le 4 juillet 2006.

En présence d’un grand nombre d'eurodéputés, des représentants du Conseil de l'Europe, du Comité Economique et Social Européen, de l'UNICEF et d'Organisations familiales Non Gouvernementales, M. Franco Frattini, Vice-Président de la Commission et Commissaire pour la liberté, la sécurité et la justice a exposé les avancées principales apportées par la Communication et les objectifs de la Commission européenne dans le domaine des droits de l’enfant.

Innovation significative, l’adoption, par la Commission, d’une approche horizontale et d’une stratégie globale qui protègera et promouvra les droits des enfants dans les politiques internes ainsi qu’externes de l'Union européenne a été mise en exergue par le Commissaire européen. Ainsi, un vaste champ de domaines politiques, dont la justice civile et pénale, l'emploi, l'enseignement et la santé, la coopération au développement ou encore la négociation des accords commerciaux, se trouve couvert par cette Stratégie. Grâce à cette initiative, les enfants sont désormais considérés comme des citoyens à part entière, traités sur un pied d'égalité avec les adultes et désormais, leur est donnée la possibilité de participer aux consultations sur les décisions qui les concernent.

Le Commissaire, en exposant le texte, a remarqué que le but de la Commission est surtout de tirer parti des législations et activités existant aujourd’hui en vue d'aboutir rapidement à des résultats concrets en matière de protection des droits des enfants au sein de toutes les politiques européennes. A cet égard, la transparence et la concertation avec les enfants seront des méthodes de travail d’importance majeure pour la Commission. Par ailleurs, le futur coordinateur pour les droits de l'enfant, qui contribuera à l'établissement d'une collaboration étroite entre les 14 Directions Générales de la Commission concernées par la Stratégie et à l'organisation d'un forum permanent sur les droits des enfants, jouera un rôle fondamental. Selon M. Frattini, ce forum constituera une enceinte de discussion entre les autorités publiques et privées des Etats Membres, des Organisations internationales et européennes et des enfants, et sa place sera cruciale pour la reconnaissance et la prise en compte, au niveau national, des besoins et des intérêts des enfants.

Dans une optique plus pratique, M. Frattini a également annoncé aux participants à la réunion de l’Intergroupe, la mise en œuvre de certaines actions spécifiques, telles que l'instauration de lignes téléphoniques européennes d'assistance et d'urgence prévues opérationnelles d'ici fin 2006, la création d'un site internet destiné aux enfants, le soutien aux banques dans la lutte contre l'utilisation des cartes de crédit pour l'achat de matériel pornographique en combinaison avec une meilleure exploitation des actions du programme DAPHNE et la promotion du rôle d'EUROPOL dans la lutte contre les actions criminelles visant des enfants. Par ailleurs, il a indiqué l’intention de la Commission de présenter, courant 2007, une nouvelle Communication sur la lutte contre la pauvreté des enfants dans le cadre de la coopération au développement.

A la suite de la présentation, et quant au rôle de la famille sur le développement normal de l'enfant, le Commissaire a indiqué que la famille relève de la compétence des Etats-membres mais que la Commission a pour but d’encourager, par des mesures adéquates, la cohésion familiale à un niveau européen. S'agissant du parti pédophile aux Pays-Bas sur lequel il a été interpellé par un participant, le Commissaire a noté que malgré le manque de pouvoir d'action directe en la matière, la Commission suivra étroitement, à l'instar du gouvernement hollandais, toute violation éventuelle des droits de l'enfant et prendra les mesures dissuasives nécessaires.

Lors de la Conférence de Presse qui s'est tenue suite à la réunion, Mme Panayotopoulos - Cassiotou a souligné que "cette nouvelle stratégie sur les droits des enfants facilite l'adoption, au niveau national, d'une politique de l'enfance dynamique qui ferait de l'intérêt supérieur de l'enfant un principe directeur de toute action et favoriserait la participation active et responsable des enfants dans la vie familiale et sociale." Enfin, la Députée a mis l’accent sur le rôle majeur que devra prendre le coordinateur pour les enfants et sur la nécessité de créer cette fonction dans tous les Etats membres.

ADULTES ET SOLIDARITES FAMILIALES

06/07/2006: Adultes et solidarités familiales: conciliation vie familiale-vie professionnelle et reconnaissance du travail familial informel: Réunion de l'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance sous la présidence de Mme Panayotopoulos - Cassiotou.
Dans le cadre de la discussion générale sur les relations intergénérationnelles et leur impact sur la vie économique et sociale, la réunion de l'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance qui s'est tenue le mercredi 5 juillet au Parlement Européen à Strasbourg, s'est penchée sur la situation des adultes des générations "pivot", c'est à dire combinant à la fois l'investissement au profit des jeunes et l'accompagnement des anciens. La réunion qui a été animée par des interventions de représentants des organes de l'Union Européenne, du Ministère français de la famille, de la société civile et des ONG, a permis d'échanger des idées sur la meilleure manière de soutenir la conciliation de l'activité professionnelle avec la vie familiale et sur la reconnaissance sociale, économique et éducative du travail familial non rémunéré.

Mme Noora Heinonen, représentant la Présidence finlandaise du Conseil de l'Union Européenne, a exposé les activités prévues pour les six prochains mois en matière de conciliation vie professionnelle-vie familiale en précisant que cette dernière allait se concentrer sur le suivi et la mise en œuvre de la législation communautaire sur l'égalité des chances et la protection des personnes vulnérables. Par ailleurs, elle a présenté le cadre législatif finlandais en la matière.

Présentant les conclusions de la Conférence de la Famille 2006 sur les relations intergénérationnelles, le délégué interministériel à la Famille du Gouvernement français, M. Dominique de Legge, a exposé les nouvelles mesures du Gouvernement français quant à la manière de développer une politique publique en faveur des familles et des aidants familiaux afin de pouvoir répondre aux nouvelles exigences familiales et sociales. Parmi les mesures proposées figurent un congé de soutien familial pour les aidants familiaux, des stages de formation, des mesures de retour à l'emploi, un plan de solidarité grand âge visant à mettre en place des structures d'hébergement temporaire pour les personnes âgées et enfin, un prêt à taux zéro pour les jeunes de 18 à 25 visant à soutenir une dépense liée à l'entrée dans la vie active.

Mme Maryse Huet représentant la Commission Européenne, a rappelé les législations et programmes communautaires existant en matière de conciliation vie professionnelle-vie familiale et d'un partage plus équitable des tâches entre les parents. Elle a mentionné qu'outre les congés familiaux et les services de garde pour enfants et personnes dépendantes déjà prévus, la Commission proposera des mesures entre autres, en faveur de l'accompagnement des enfants au delà de la prime enfance, un soutien aux aidants non professionnels, la création d'un environnement pro-famille dans les entreprises et enfin, la diversité du marché de l'emploi, la flexibilité du temps de travail et des conditions d'occupation professionnelle.

Mme Marielle Helleputte de la Fédération Européenne pour les Femmes actives au Foyer (FEFAF) a rappelé que le travail bénévole effectué en famille ou dans l'associatif au profit des enfants mais aussi des personnes âgées et dépendantes joue un grand rôle dans le maintien du tissu et de la stabilité sociale. Elle a souligné toutefois, que la plupart des réglementations des Etats membres relatives à la conciliation travail-famille accordent davantage la priorité à l'emploi et pénalisent les personnes souhaitant choisir un mode de vie adapté aux besoins de leur famille. Or c'est précisément ce libre choix qui devrait être promu par une reconnaissance de la valeur humaine, culturelle, économique, éducative et sociale du travail familial. Selon Mme Helleputte, cette reconnaissance devrait passer entre autres, par l'ouverture de droits à pension pour le parent au foyer et une aide à la réinsertion professionnelle.

En clôturant la réunion, Mme Panayotopoulos - Cassiotou a indiqué que les gouvernements des Etats membres doivent mesurer l'ampleur des nouvelles responsabilités des adultes de ces "générations pivot" et adopter des politiques sociales reposant sur la famille et la personne humaine de manière à ce que les parents soient libres de mener de front carrière et vie de famille ou de se consacrer à cette dernière tout en pouvant bénéficier des mêmes droits sociaux et de retraite que les travailleurs rémunérés.

L’IMPORTANCE ACCORDEE A LA FAMILLE DANS LES POLITIQUES COMMUNAUTAIRES ET DANS LA CONSTITUTION EUROPEENNE.

16/05/2006: À l’occasion de la Journée mondiale de la famille et se référant à la version actuelle de la Constitution européenne, la députée européenne Marie Panayotopoulos - Cassiotou a insisté sur la nécessité d’apporter un plus grand soutien européen à la famille, au moyen d’une référence constitutionnelle concrète à l’importance de cette institution. S’adressant hier à la séance plénière du Parlement européen à Strasbourg, la députée européenne grecque a notamment déclaré :

"En vue de raviver l’intérêt pour une ratification du traité constitutionnel européen, il serait sans doute opportun d’en adapter le texte de sorte qu’il protège des institutions qui sont les fondements de la civilisation européenne et de l’économie européenne.

Nous célébrons aujourd’hui la Journée mondiale de la famille et constatons à cette occasion que l’immense majorité des femmes et hommes européens continue à fonder des foyers, à protéger l’institution de la famille et à en tirer profit. Les minorités ne doivent pas altérer nos choix.

Il va de soi que la politique familiale doit demeurer du ressort des États membres. Toutefois, la prise en considération d’une dimension familiale dans le cadre des politiques communautaires contribuera à la cohésion de la société et à une compétitivité accrue, tout en limitant des problèmes socio-économiques tels le chômage, la pauvreté ou le manque de productivité.

Au-delà de l’égalité des femmes et des hommes, au-delà des droits de l’enfant, il est nécessaire de reconnaître les difficultés que rencontre la famille, dès sa formation puis dans son évolution : il s’agit en effet des causes essentielles de la crise démographique en Europe.

Pour être accepté par les citoyens européens, le Traité constitutionnel doit accorder la plus grande importance à la famille et aux valeurs traditionnelles européennes."

COMMENT LES FAMILLES FONT-ELLES ENTENDRE LEUR VOIX EN EUROPE

02/05/2006: Mme Panayotopoulos - Cassiotou MEP (EPP-ED, GR) a participé, le mercredi 26 avril, sur invitation de l'Union Nationale des Associations Familiales française (UNAF), à la session de l'Université des Familles portant sur le thème "Comment les familles font-elles entendre leur voix en Europe?".
La session qui était retransmise en direct sur internet, a recueilli les interventions de Mme Panayotopoulos - Cassiotou, de M. Pierre Strobel, Responsable de la Direction de la Recherche, des Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques (DREES) et de Mme Béatrice Houchard, journaliste, auteur de " La famille, une idée neuve en Europe".

Tout en rappelant l'absence d'une politique familiale européenne, le débat interactif a contribué à mettre en exergue l'impact des décisions prises à l'échelle européenne sur la vie des familles, les conséquences de la mobilité sur l'environnement familial et les mesures devant être prises afin de faciliter la libre circulation des travailleurs et de leurs familles. En outre, les discussions ont porté sur les moyens devant être mis en œuvre en vue d'une meilleure prise en compte des besoins des familles, notamment par une participation accrue des Organisations familiales aux processus de prise de décision. A cet égard, les intervenants ont manifesté leur souhait d’une COFACE (Confédération des Organisations Familiales de l'UE) mieux organisée dont la participation aux instances communautaires serait plus dynamique.

Dans son intervention, Mme Panayotopoulos (Député européenne grecque du Groupe PPE-DE) a rappelé la nécessité d'une meilleure intégration de la dimension familiale tant dans les politiques nationales que communautaires et a affirmé que seules des politiques horizontales de soutien et de valorisation de la famille pouvaient permettre de palier à long terme aux conséquences du vieillissement démographique et aux défis socio-économiques qu'il pose. Le renouvellement des générations permettrait de mieux assurer la solidarité intergénérationnelle et d’accroître le potentiel de croissance en apportant une nouvelle dynamique au développement et à la compétitivité européenne. Enfin, il allégera à terme le problème de financement des retraites. Pour ce faire, Mme Panayotopoulos a souligné que les politiques familiales devaient accompagner les familles dans leur désir d’enfants en fournissant, entre autres, un environnement social et de travail favorables (horaires flexibles, protection accrue de la maternité, congés parentaux appropriés, services de soins et de garde, mesures fiscales favorables etc).

Enfin, Mme Panayotopoulos a présenté les activités de l'Intergroupe "Famille et Protection de l'Enfance", qu'elle préside au Parlement Européen, et la manière dont ce dernier peut contribuer à promouvoir les intérêts des familles et des enfants et à défendre leurs droits dans l’Union européenne.

La Conférence s'est clôturée par une séance de réponses aux questions posées par les internautes qui, grâce à la retransmission par internet, avaient eu l'opportunité de suivre les interventions et débats en direct. Sur
le site internet de l'UNAF l'intégralité de la Conférence est mise à disposition des intéressés.

FAMILLE ET PROTECTION DE L'ENFANCE

12/01/2005: Marie Panayotopoulos - Cassiotou MdPE élue Présidente de l'Intergroupe "Famille et protection de l'enfance" au Parlement Européen.
Marie Panayotopoulos-Cassiotou, Député européen, a été élue Présidente de l'Intergroupe "Famille et protection de l'enfance" lors de la réunion constitutive qui s'est tenue le mercredi 12 janvier 2005, au Parlement Européen à Strasbourg.

Les membres de l'Intergroupe "Famille et protection de l'enfance" ont élu à la présidence Marie Panayotopoulos-Cassiotou (GR, PPE) lors de la réunion constitutive qui a marqué la reconstitution de ce forum de discussion créé en 1987 au sein du Parlement Européen. Les députés européens José RIBEIRO E CASTRO (P, PPE), Nathalie GRIESBECK (F, ALDE), Kathy SINNOT (IE, IND), Sylwester CHRUSZCZ (PL, IND), Konrad SZYMANSKI (PL, UEN) ont, quant à eux, été élus Vice-Présidents.

L'Intergroupe a pour but de rassembler des députés européens de toutes nationalités et composantes politiques qui, convaincus de la nécessité de conduire une politique de promotion et de défense des droits de la famille et de l'enfant, visent à faire intégrer la dimension familiale dans toutes les politiques communautaires.

Mme Panayotopoulos-Cassiotou a souligné que "depuis quelques années nous assistons à une véritable prise de conscience européenne du rôle capital de la famille dans la vie de nos sociétés. La stratégie de Lisbonne a fixé l'objectif de faire de l'économie européenne l'économie la plus compétitive au monde capable d'une croissance économique durable accompagnée d'un renforcement de la cohésion sociale d'ici à 2010. Or, il ne peut y avoir de cohésion sociale sans un renforcement de la famille qui est la cellule naturelle et fondamentale de base de la société. Il ne faut pas oublier que les familles doivent faire face à des contraintes croissantes qui affectent la structure familiale: la taille de la famille tend à se réduire et le nombre d'enfants à décroître. Pourtant, selon les statistiques, le désir des citoyens européens d'avoir des enfants dépasse largement le nombre d'enfants nés.

Les députés européens auront l'occasion, dans le cadre de l'Intergroupe, de participer à des débats sur des questions importantes touchant à la famille et à l'enfance et de traduire par des initiatives, au sein des commissions parlementaires dans lesquelles ils siègent, le fruit de leurs réflexions. De cette manière, ils pourront œuvrer pour la consolidation des acquis et l'adoption de mesures familiales et de protection de l'enfance efficaces en vue d'aboutir à une plus grande cohésion sociale."

Mme Panayotopoulos-Cassiotou a précisé que c'est au travers de ces initiatives que les politiques européennes pourront acquérir une dimension familiale et être attentives aux besoins de l'enfance.

Pour mieux parvenir aux buts fixés, l'Intergroupe entend collaborer activement avec de nombreuses organisations familiales ainsi qu'avec la Commission Européenne ou le Comité Economique et Social. Le Président de la Section "Emploi, Affaires sociales et Citoyenneté" de l'ECOSOC, M. Malosse, présent lors de la réunion constitutive, a d'ailleurs affirmé l'intention du Comité de soutenir l'Intergroupe.